
LA PSYCHANALYSE EST PLURIELLE
L'inconscient ça "travaille" ! Il pense, il fonctionne à sa manière et, assez souvent, il nous étonne...
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Le psychanalyste est attentif aux manifestations de l'inconscient : les rêves, les symptômes si divers, mais aussi aux répétitions dans lesquelles le sujet peut être pris et à son insu. On peut dire, de façon toute simple, qu'une psychanalyse fait place à l'inconscient pour atténuer les conflits ou les désordres psychiques. Chaque rencontre dans le cadre du travail analytique est une occasion pour le sujet de réarticuler son désir, de recréer des agencements intérieurs, de mobiliser des nouveaux "moyens de faire" ouvrant aux nouvelles voies d’où partent des chemins qu’il reste à tracer.
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La psychanalyse est avant tout une pratique thérapeutique et qui priorise l'émergence du sujet. Elle est aujourd’hui d’autant plus plurielle de ce qu’elle était à sa naissance avec Sigmund Freud (voir plus dans l'onglet "Liens"). ​Carl G. Jung, Alfred Adler, Sándor Ferenczi, Mélanie Klein, Donald Winnicott, Jacques Lacan, Françoise Dolto, et d'autres encore, ce sont des noms que nous entendons souvent lorsque nous parlons de psychanalyse. C'est grâce à cette richesse aux niveaux théorique et clinique que nous pouvons penser de façon plurielle le rapport à l’inconscient.
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Le psychanalyste peut recourir à des repères théoriques différents, c'est-à-dire, se nourrir des sources vraiment diverses pour s'orienter, enrichir sa pratique et rendre compte des différentes dimensions d'une analyse.
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QUELQUES MOTS SUR CARL G. JUNG ET LA PSYCHANALYSE JUNGIENNE
Carl G. Jung, né en 1875, mort en 1961, était un psychiatre suisse. Il est le fondateur de la psychologie analytique. Dans ses débuts Jung fut l'un des plus proches collaborateurs de Freud, pour s'en séparer à la suite des divergences théoriques et sur le plan personnel. Cela fut une rupture très difficile pour ces deux grands connaisseurs de la vie intérieure de l'Homme.
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A partir de ses expériences intérieures et cliniques Jung a pu tracer des nouvelles lignes et ouvrir de nouvelles voies d'exploration sur la complexité de la vie de l'âme, tout en mettant en évidence la force créatrice de l’inconscient.
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La thérapie jungienne propose de laisser venir les vécus émotionnels, les images, les associations, qui proviennent des plus lointains échos du corps et de la psyché : entrer en rapport avec ces contenus pour essayer de leur donner des formes tout en gardant un rapport avec ce qui se passe "maintenant" dans la vie du patient.
C'est à travers ce mouvement de différenciation, de métamorphose, que le sujet entre dans une relation nouvelle avec ce qui l'affecte, son inconscient.
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